vendredi 16 septembre 2022
Tria'Court Bois le Roi
mercredi 1 septembre 2021
Triathlon M de Chantilly ou un jour sans….
Je vais quand même raconter mon triathlon de Chantilly même si la perf’ était loin d’être là et le moral a glissé dans les chaussettes en cours de route.
J’ai déjà fait plusieurs fois le triathlon de
Chantilly :
la version raccourcie du « M » ou bien
la version rallongée du « S » (au choix) 800 m. de natation, 43,5 de vélo et
8,5 de CAP en 2015
mon 1er half
en 2016,
le M en 2017
Donc la natation dans l’eau noire et vaseuse, les routes pas
vraiment dans le parfait état je connais.
Cependant le cadre est sublime et ce Château (mon Château)
je l’adore et viens tous les ans lui rendre visite pour mes sorties vélo de 100
km.
Cette année me contenter uniquement du half de Tours, ça
avait le goût de trop peu, et donc je me suis inscrite une fois de plus au
triathlon de Chantilly, format M 1500 m – 46 km – 10,2 km de CAP.
Je suis arrivée à Chantilly la veille, en vélo avec mon sac à dos et passé la nuit à d’hôtel (en amoureux avec mon vélo donc). Le soir je me suis offerte un restau, fait une balade à la tombée de la nuit en prenant des belles photos et tombée tout à fait par hasard sur un magnifique spectacle de lumières dans les rues de Chantilly.
Le matin de la course je passe toutes les formalités nécessaires et quelques unes nouvelles : prise de température, vérification pass sanitaire… apte au service.
Le temps est gris et très frais, alors que dans toutes les
éditions que j’ai faites auparavant on a bénéficié de la canicule de fin août.
Si je fais une contre perf, je ne pourrais pas mettre ça sur
le dos de la chaleur.
Le départ se fait en plusieurs vagues, je pars dans la
dernière de 10h45.
Natation :
Nous voilà donc près du bassin, une trentaine de personnes
si c’est pas moins, et grande nouveauté on ne part pas tous ensemble mais un
par un… c’est plutôt cool, il n’y aura pas de coups. le speaker demande le
prénom de chacun et balance les vannes.
La veille on a reçu un SMS sympa nous annonçant l’eau à 19 degrés. Suis contente, avec la combi c’est parfait…. Sauf que…. ils nous ont menti…. le speaker annonce qu’elle est à 16 et dit avec son rire un peu diabolique : vous allez voir comment l’eau est bonnnne !
Tout le monde saute. Moi je n’aime pas et me mets à l’eau en
m’asseyant et glissant doucement. Le speaker dit : et Tatiana elle ne veut
pas un petit cocktail ? M’en fou mon gars, je suis pas venue pour gagner
hein….
ça saisit, mais bon c’est supportable…. je déroule je
rattrape peut être 2 personnes c’est tout, il me semble que je nage bien.
A partir de la moitié du parcours on commence à brasser des
algues, bon pas grave, j’ai connu bien pire et puis l’eau ne pue pas comme dès
fois ça pouvait être le cas…. ça donne envie de faire du triathlon, non ?
Enfin c’est fini, je sors, j’appuie sur le bouton, la monte
m’affiche 46’ pour 1566 m. 2’57/100m,
je suis loin de mes bons chronos (pour moi hein), c’est vraiment la natation de
merde que j’ai faite.
J’ai une barre sur le front, sûrement à cause de l’eau
froide, vraiment mal à la tête.
Bon pas grave reste le vélo et la CAP.
T1 Natation – Vélo 7’20’’
Vraiment tranquille, la T1 est longue en distance et en plus
je suis frigorifiée
VELO: 46 km 2h07’38
- 21,7 kmh – la cataaaaa (jamais j’étais aussi mauvaise ou alors à mes débuts)
Je connais parfaitement la sortie du domaine sur une route
merdique, mauvais état, trous et gravillons sur 1 km.
Mais là c’est un comble : sur 300 m. comme avant bitume
avec des trous et ensuite du jamais vu 700 m de gros gravier, la route du
cyclocross quoi, les roues chassent, toutes tes organes tremblent et le vélo
aussi, tu pries de ne pas te casser la gueule et ne pas crever. Tout en
espérant : sortie de ce merdier je vais dérouler.
Grosse désillusion : je n’avance pas, je suis scotchée
au sol, on se double avec un Monsieur qui fait le half et à chaque fois celui
qui double encourage l’autre (on continuera comme jusqu’à la fin).
Le parcours est changé, on ne prend plus la grosse nationale
et départementale mais d’autres routes avec un revêtement très granuleux. On
traverse un patelin avec 2x50 de gros pavés, version Paris Roubaix, j’ai déjà
eu le plaisir d’y passer une fois, quand tu sens tout ton cerveau se
désintégrer et tellement ça secoue qu’on voit même rien.
Et l’orga a posté les photographes à cet endroit. Forcément,
on roule pas vite.
Je commence à gueuler mais c’est quoi ce b…. de m…, les
photographes me crient pédale, pédale ! Forcément si tu ne pédales pas, c’est
encore pire, tu tombes….
J'ai cru un moment que je souriais sur cette photo... vu de près c'est une énorme grimace...
Le moral a glissé dans les chaussettes, une très légère
pluie tombe, je n’ai plus envie, les 15 derniers km enfin sur la belle route.
Je réfléchis : j’arrive au parc à vélo et je vais bâcher, je vais rendre
ma puce. Pas possible d’être aussi nulle et de ne pas progresser en vélo,
surtout en s’acharnant autant.
Cette bonne résolution de bâcher c’était sans compter sur ma copine Aicha qui m’a dit qu’elle viendrait rien que pour moi, pour me ramener à la maison après la course. Aicha me double en voiture, s’époumonne pour m’encourager, s’arrête à 3 reprises pour me photographier.
Là je me dis, je déconne vraiment, à part que la moyenne qui
ne satisfait pas, j’ai quoi comme problème grave ? Qu’est-ce que je vais
dire à Aicha ? J’ai abandonné juste parce que ce n’était pas mon jour et
le parcours n’était pas satisfaisant à mes yeux ?
Dès fois ça tient pas à grand-chose.
T2 VELO – COURSE A
PIED – 3’29’’
Sans réfléchir j’enfile mes chaussures et j’y vais.
COURSE A PIED – 10 km 250 m – 8,4 kmh 7’08’’/km
Le parcours est nature, herbe et chemin, je suis très régulière, ma résolution est de ne jamais marcher, je suis quand même dans le dur mais super régulière.
Aicha est sur le parcours et m’encourage, sinon pas d’ambiance,
je suis dans les derniers, juste quelques gars du half sur le parcours. La
ligne d’arrivée est enfin franchie.
EPILOGUE
Je suis dég’ de ma prestation du jour mais bon c’est ainsi,
il faut savoir accepter le mauvais, se remettre en question et…. continuer
puisque c’est pas avec une moyenne comme ça en vélo que je peux espérer
terminer l’ironman….
Je remballe mes affaires, oublie ma médaille accrochée sur
le rack, les bénévoles me disent EH Madame ne l’oubliez pas, vous l’avez mérité !
Ah oui, je crois que je suis venue pour ça.
Je discute avec une très sympathique bénévole qui m’a
retrouvé le lendemain sur les réseaux sociaux, petite espionne ! Qui sait
sûrement encore une amitié et plein de futurs échanges autour de la passion
commune.
Et je remercie infiniment Aicha pour son soutien et
déplacement. Cette fois ci mon tri fini c’est à elle que je dois !
vendredi 25 juin 2021
Toursn’man 2021 – le 6ème half
Je me suis inscrite à Toursn’man fin année 2019 et en 2020 évidemment cette compétition a été reportée en 2021. Le maintien pour cette année on l’a appris 3 semaines avant. Difficile de rester motivée à 100% dans les mêmes conditions.
La prépa a été très spéciale cette fois.
Natation : j’ai
la chance de nager un peu à la piscine extérieure de Puteaux (2 piscines
ouvertes pour tte la RP), merci à mes amis qui m’ont trimballé là bas. On
dépasse largement le rayon de 10 km. et 1 fois en rentrant on passe devant le
contrôle de police, ouf, pas arrêtés, sinon on a pu avoir un supplément de 135
euros du ticket piscine à 10 euros. Le triathlon c’est un sport de riches parait-il.
Le vélo : le
hometrainer dans la semaine et le WE je brave les interdits, j’ai de plus en
plus du mal à supporter les règles insensées, d’autant plus qu’aller au boulot en vélo à + de 10 km je peux mais dépasser le rayon de 10 km en solo le WE pour mon
loisir je ne peux pas…. non mais fuck.
Pour la course à pied
c’est pareil : je rase les murs de nuit, en faisant les tours et les
détours dans ma ville, en évitant le boulevard central et les 2 commissariats.
Une triathlète délinquante. On aurait tout vu.
Toutes ces contradictions ont eu un petit impact sur ma
ligne + 3 kg. Vous me diriez j’ai de la marge.
L’échéance arrive, j’y vais avec mon amie Gisèle qui s’est
engagée sur la distance M.
On y va en train et trimballer toutes les affaires et le
vélo dans une housse sur l’épaule est une épreuve en soi.
Au retrait des dossards la chose vérifiée le plus
sérieusement est ta pièce d’identité et le test covid. Ah ha ha.
Le jour J je me dirige vers le départ tôt le matin seule, la
voiture officielle de Toursn’man s’arrête et me propose de m’emmener au départ.
Super sympa les gars, merci beaucoup !
On a déjà entendu la veille que l’eau est trop chaude et la natation a toutes les chances de se faire sans combi. Vous imaginez le désarroi de la plupart, surtout avec le super entraînement natation qu’on a tous !
Tout le monde s’affaire au parc à vélo, la sono à fond, ça
fait drôle de retrouver cette vie normale après tant de restrictions. Le
speaker annonce que les arbitres sont en train de mesurer la température. Le
gars à côté rigole : ils sont en train de mettre les glaçons autour du
thermomètre. Que nenni ! Quelques minutes après la sentence tombe : l’eau
est 24,8°, la natation se fera sans combi ! Les cris Ahhhh noooon !
résonnent dans le parc.
Eh bien on a signé les gars et les filles. Avec combi ou pas il faudra y aller.
Je retrouve une copine de longue date Lénaig, on va ensemble au départ, on partira dans la dernière vague.
On est « mauvaises » nageuses toutes les 2, on
part ensemble, on se perd dans l’eau, on se retrouve vers la fin et on sort
ensemble en 58’ avec une partie à contrecourant. Mes sensations étaient bonnes
et je n’avais pas l’impression de ne pas avancer. (environ 6' de plus par rapport à la natation avec la combinaison. Bon c'est pas la mer (le Cher) à boire) =D
je cours vers le parc à vélo juste après Lénaïg, les
spectateurs crient : bravo pour la natation !
Oh ben oui, là on prend, vous pouvez le dire messieurs dames….
T1 Natation – vélo
Assez méthodique et pas mauvaise 4’44 RAS
VELO : C’est parti pour 86 km. C’est plat, je suis doublée par les fusées partis dans les 1ères vagues, ils sont déjà à leur 2ème tour j’avance à 26,6 de moyenne jusqu’à la 1ere côte de 1 km. après la côte la moyenne chute vers les 25 kmh. Certains gars en me doublant m’encouragent, c’est super sympa.
Au km. 43 on fait le demi tour et on repart pour la 2ème
boucle. Je me retrouve assez seule sur la route en doublant quand même quelques
uns du format M et L. La moyenne de 25 je la maintiendrai jusqu’au km. 50 et
attaque la 2ème fois la même côte. Je suis fatiguée et cette fichue
moyenne continue à baisser peu à peu… et il reste 30 km.
Rien à raconter, le vent est de face sur le retour, le
soleil tape, je veille quand même à m’hydrater et m’alimenter plus ou moins
correctement. Les bénévoles et les rares spectateurs encouragent.
C’est fini ! avec 24,2 de moyenne et 3h30 pour 86 km., je n’évolue
absolument pas, c’est la même chose en 2018 à Tours, en 2019 et 2020 aux Sables
d’Olonne, autant dire que vu le niveau des autres cyclistes j’essuie la fin du
classement.
T2 Vélo – course à pied
A l’image de la T1 : Tranquillement mais sans traîner :
4’45
COURSE A PIED
C’est parti pour la CAP. En début de la boucle je croise
Gisèle qui termine le vélo pour son format M, je suis contente de la voir, tout
va bien pour elle aussi.
Les 1ers 5 km. sont un peu difficiles, il fait trop chaud et
puis juste après le vélo il faut récupérer les jambes. Je gère, je m’arrose
beaucoup aux ravitos et je bois aussi. De km. 5 au 8 je cours bien parce que le
soleil a eu une très bonne idée de se planquer sous les nuages, ça se ressent,
je suis à 8,8 kmh.
Ah si je pouvais continuer ainsi ! 1er tour
terminé en 1h15
Mais non, le soleil ressort et au2ème tour j’en peux carrément plus, ça tape à 30°, je passe en mode survie avec la devise l’essentiel c’est de finir sans trop marcher…. En se fixant les mini objectifs : tu rattrapes la fille devant toi… et puis un gars et puis un autre… Cours pendant 5 min avant de remarcher et ainsi de suite. Je vois une fille étendue au sol avec les secouristes autour…. mode survie je dis on s’en fiche du chrono.
La ligne d’arrivée approche, c’est un peu tristounet, peu de
public mais quand même quelques encouragements.
La ligne d’arrivée est planquée à l’abri, à part les
arbitres et bénévoles personne mais bon, j’arrache le sprint final, et fonce
vers le 2ème tapis, les bénévoles et arbitres me crient « c’est
bon c’est fini Madame, on sent bien que vous voulez encore gratter quelques
secondes…. »
2h48 pour la CAP
sous une chaleur écrasante.
7h30’17 en tout. Peu importe, c’était mon 6ème, même si je ne vois quasi aucune amélioration, je me maintiens plutôt.
La distance en elle-même reste un petit exploit et une fierté
pour moi-même si je ne désespère pas encore de progresser, du moins en vélo.
Happy end. Malgré cette prépa plus que spéciale…
Je retrouve Gisèle heureuse d’avoir terminé le DO, on
debriefe, on refait le monde et on repartira vers de nouvelles aventures.
Je remercie par ailleurs toute l’équipe des bénévoles, ils ont été tous bienveillants et adorables.
PS : J’ai
reporté ma participation à l’ironman de Copenhague à 2022, je ne suis pas prête
et puis on verra de quoi l’avenir sera fait.
mardi 8 septembre 2020
Ironman 70.3 Les Sables d’Olonne alias Coronaman
J’ai fait le 70.3 des sables d’Olonne l’année dernière et j’ai adoré, je pense comme tout le monde. Tout était parfait : le cadre, la météo, l’ambiance.
Toutefois cette année, il n’était pas dans mon programme,
car je voulais me lancer dans mon 1er full ironman à Copenhague et
faire le L de Tours en prépa.
Vers fin avril j’ai appris l’annulation et le report des 2
pour l’année prochaine.
J’ai continué quand même mon entraînement comme j’ai pu
pendant cette période (hometrainer et 1 heure de CAP autorisé, mdr) et à partir
de mi-mai j’ai déconfiné mon vélo et entre le vélotaff et les sorties entre
amis j’étais à 800-900 km au mois de juin et juillet et bien progressé. En natation
j’ai vite récupéré mon niveau de piètre nageuse que je suis (j’emploierais plutôt
le terme « pas rapide ») et j’ai quasiment délaissé la course à pied.
On peut pas être partout ma pov’ Lucette.
Bien m’en a pris de m’inscrire aux Sables début juin, quand
la plupart ont joué la sagesse et ont fait le report pour l’année prochaine et
les inscriptions ont rouvert…. Optimiste que je suis, je me suis inscrite !
Mais plus le temps passait, plus mon optimisme s’effilochait, les annulations
annoncées les unes après les autres et les gens qui annonçaient « de
sources sûres » que les Sables allait subir le même sort….
Bref, je m’en fous, je ne crois que à ce que je vois, c’est
pas pour ça que je vais m’arrêter de faire du sport, surtout que dans l’ambiance
qui règne on en a besoin….
On a tous un pic de forme, mes progrès en vélo se sont
estompés après les vacances avec ma famille.
J’ai pas fait de vélo, j’ai mangé un peu n’importe quoi et
me suis pas privée de bière fraîche et de rosé, lol.
Je suis arrivée aux Sables
vendredi avec mon mari et je peine à y croire…. On a droit d’y croire ?
Jour J
Mon départ natation est prévu à 7h40, mer à l’étal paraît-il
et après la marée sera descendante…
J’ai un peu peur, j’ai pété mon chrono de 12’ environ grâce
à la marée montante, si je ramasse autant au plus à cause de la marée
descendante, ça va pas être la fête….
Avant le départ je retrouve mon coach Cyrille qui fera le
déplacement aux Sables pour encourager ses athlètes. Merci pour ta présence
précieuse !
Natation:
On se place dans les SAS respectifs, masque obligatoire
jusqu’au départ. J’avoue que quand j’ai vu cette image sur facebook en mars, j’ai
pouffé de rire, loin j’étais d’imaginer que ça se passerait exactement ainsi ou
presque….
Je commence la natation, les sensations sont bonnes, assez vite je suis rattrapée par les hommes des GA partis derrière…. pour autant ce n’est pas la guerre, c’est large, il y a de la place pour tout le monde, rares sont ceux qui me touchent ou tapent…
Je sors en 54’ pour 1990 m 2’45 au lieu de 2’35/100 m, environ 5’ de plus que mes temps habituels en lac… Vu que la marée a commencé à descendre c’est pas catastrophique que ça….
T1 Natation-vélo Tranquillement, méthodiquement
en 7’46, l’air de transition est longue, c’est pas si mauvais que ça 1’ de
moins que l’année dernière.
Vélo : Voilà
je suis sur mon vélo, la partie que je préfère, ferais-je mieux que l’année
dernière ? Paraît-il qu’on va avoir le vent latéral et de face et dans le
dos dans les 20-30 derniers km.
Le parcours est magnifique, plein de petites bosses, rien d’insurmontable, pas de grosses côtes mais pas plat non plus…
Je maintiens la même moyenne sur
la majeure partie du parcours entre 23,5-23,8 kmh. Mince, je voudrais faire
mieux que mes 24,4 kmh de l’année dernière, mais ça veut rien savoir. Il y a
moins d’ambiance sur le parcours car moitié moins de concurrents, je suis
seule, doublée toutefois parfois tout le long, je doublerai aussi quelques
rares personnes. On reçoit quand même beaucoup d’encouragements dans les
villages traversés… Vers la fin le vent devient effectivement favorable et je
termine le parcours à 24,0 kmh pile… un peu deçue mais je crois que ce n’est
pas important cette année….
T2 Vélo – CAP
Pareil, tranquillement, je suis un peu claquée, transition
correcte en 4’03 et c’est parti.
Course à pied :
Je commence gaiement à 8,8-9 kmh mais très rapidement au bout de 3-4 km l’allure baisse considérablement, j’ai couru 42 km en juillet et 19 en août, c’est pas avec ça que je vais battre mes records.
C’est dur de représenter qu’il faut s’enfiler 21 km et le vent est très fort sur le retour de remblai. Mais je cours presque tout le temps, lentement, certes mais j’aime pas marcher. Je redouble encore 2-3 personnes. L’ambiance est géniale, plein d’encouragements. 3ème tour quasi toute seule. Je guette la ligne d’arrivée de loin et j’ai envie de pleurer. Mon mari est sur le parcours, mon coach m’encourage aussi à plusieurs endroits, c’est une fête que je n’espérais presque plus cette année….
Je franchis la ligne en 7h46 avec 13’ de plus dans le pif
par rapport à l’année dernière, dans les derniers, évidemment, mais bon je suis plus toute jeune, il n’avait
que 8 femmes dans ma cat’ d’âge F50-54, dans la suivante 5 et après il n’y avait
plus…..
Mais j’espère encore progresser et rentrer dans les BH pour
finir un ironman, paraît-il ANYTHING IS POSSIBLE ! Le slogan qui prend
encore plus de sens cette année !
(Dans le dur)
Merci à mon mari, mes amis, mon coach, mon vélociste, tous
les gens qui me soutiennent dans mes délires de celle qui veut jouer dans la
cour des grands avec ses très modestes « performances »
lundi 17 juin 2019
Ironman 70.3 Les Sables d’Olonne : une course de rêves Et de 4 !
Il faut toujours que j’oublie un truc ! Cette fois c’était pas la puce, c’était la boisson d’attente ! Qui sera super longue puisque entre le départ des 1 ers et le mien il passera 45’. Heureusement j’ai le temps de retourner à l’hôtel et chopper 1 bouteille.
Heureusement l’ambiance fait oublier un peu la distance restante et je croise toujours et encore les copines. Je ne vois plus Marie… elle a disparu… Mystère…
Temps d’introspection… c’est mon 4ème, ça exige trop de prépa, trop d’investissement (financier aussi), ce sera mon dernier sûrement…. Je vais me consacrer au plus court… c’est pas de mon âge, je n’ai rien à prouver ni à moi ni aux autres…. J’essaye d’additionner aussi mes temps natation-vélo -transitions + cap pour estimer le chrono mais le cerveau ne fonctionne plus. Ainsi je franchis la ligne en montrant au speaker et au photographe 4 avec les doigts.
Le speaker m’interroge je lui explique que c’était mon 4ème… Et vous avez déjà décidé lequel sera le 5ème ? Ah non (je vais pas lui expliquer que c’est le dernier?). Médaille et puis Cyrille attend derrière la ligne, Marie franchit la ligne juste derrière moi, et il accueillit ses 2 coachées en même temps. Si c’est pas beau !
lundi 27 août 2018
70.3 Vichy half ironman ou frôler les BH…
Et ils ont rajouté généreusement 30’ cette année à la BH générale. Youpiiii !

puis j’approche vers la zone d’arrivée et là c’est Anne (Twister) qui m’interpelle, je m’arrête pour lui faire la bise et demande si c’est toujours par là qu’il faut continuer… Oui oui… le passage sur le tapis rouge, je tape dans la main du speaker Stéphane Garcia, Philippe me prend en photo… c’est tellement génial de vivre ça malgré la difficulté.

