lundi 22 septembre 2014

Petit tour de 42.195 km. à Tours

Le marathon est une distance particulière pour moi. Mon 1er marathon je l’ai fait en 2009, seulement 1 an et demi après m’être lancée dans la CAP et une perte de poids conséquente mais progressive (5h18 au compteur pour le 1er)

Trop tôt me diriez-vous ?

Mais voilà les années passent mais je ne m’améliore pas vraiment. Il m’a fallu attendre fin 2012 (7ème marathon) pour passer en dessous des 5h00, 2013 idem (4h55 et 4h53). Toujours terminé dans la difficulté, en larmes en franchissant la ligne. Pourtant je ne suis pas sous entrainée, je fais ce qu’il faut, je respecte les plans d’entrainement, 4 fois par semaine, fais les sorties longues et tout et tout.
Alors j’en ai marreeu ! Pourquoi ? Pourquoi quand les autres progressent pour moi ça reste si difficile ?

Alors il n’y a pas : je manque d’endurance (et de vitesse) je ne fais jamais de renforcement musculaire, il faut que je fasse autre chose. Je décide de ne pas faire de marathon au printemps 2014, Je m’inscris au club de triathlon, natation 2xsemaine en plus de 3-4 séances de cap, renforcement musculaire et à partir du printemps dernier je rajoute du vélo… (et il y a de la rando en plus) tout en faisant attention à mon taux de fer et ne pas en faire trop en même temps. Et travailler les courtes distances avant tout.

Compliqué tout ça mais les chronos tombent cette année les uns après les autres et même 2 podiums (et moi qui croyais que ça n’arriverait jamais).

L’organisation du 1er marathon de Tours, j’ai entendu parler lors de mon dernier marathon à Azay-le-Rideau en avril 2013, ça me plait bien de tester les 1ères éditions (déjà testé Vincennes et Strasbourg), la région est très jolie, le parcours sur les pistes cyclables du Loir et Cher avec le passage dans les jardins du Château de Villandry  et puis Tours est connu déjà pour ses célèbres 10 et 20 km.

Le but est fixé. J’ai commencé le plan d’entrainement fin juillet après le retour de vacances (sur 8 semaines). Plan d’entrainement suivi quasi à la lettre, sauf j’ai fait très peu de sorties longues. Une de 2h30, 2 autres aux alentours de 1h50 mais 2 triathlons dont un en 3h20 (une belle sortie longue, ça !).
Mais je ne veux et je ne peux plus m’enfermer que dans la course à pied, cela ne me suffit pas.
En 8 semaines de prépa ça a donné :

Selon le calcul théorique de mon meilleur temps sur 10 km. je peux espérer entre 4h05 et 4h08 au marathon. Mais j’ai compris il y a bien longtemps qu’entre la théorie et la pratique dans mon cas il y a un grand fossé. Alors je table entre 4h12 et 4h15. Avec un peu de casse vers la fin 4h20 ça me plairait bien.
Cette fois je me rends à Tours toute seule. Pas de copines, pas de mari… je n’ai convaincu personne cette fois. C’est pas grave, j’aime bien aussi d’être de temps en temps seule, face à moi-même.
Arrivée à Tours dans l’après-midi, trouvé le retrait de dossards assez facilement (au top avec mon sens d’orientation légendaire). La dotation est juste superbe : un très beau coupe-vent Asics (à la bonne taille SVP), 2 bouteilles de vin, un sac rempli de prospectus et quelques bricoles).


Cette 1ère édition connait un succès énorme : + de 3500 inscrits (en nombre de participants devenu 6ème marathon de France), hôtellerie complète et 1000 demandes d’inscriptions refusées. Ça ne risquait pas de m’arriver, je me suis inscrite à l’ouverture (il y a 6 mois).
Le soir un petit tour à … Tours et je rentre à l’hôtel, un chouïa stressée quand même. Sur France 3 ils font un reportage spécial sur l’organisation du marathon et détaillent même le parcours, en annonçant le long faux plat montant du 30ème au 38ème km. Ah bien voilà ce qui ne va pas arranger les choses. Je compte quand même sur la météo annoncée beaucoup moins chaude que ces 2 dernières semaines.
Réveillée à 3 heures du matin, bon, rien d’étonnant… je regarde la télé et essaye de somnoler.
Enfin sur la ligne de départ, malgré la fraîcheur annoncée, il fait déjà suffisamment chaud et surtout lourd. Et enfin le moment tant attendu est arrivé : c’est parti… pour combien au bout ?

Je me dis que ça de l’importance, certes, mais peu en même temps. Ce marathon je le cours pour Fanny, tout en n’oubliant pas que nos vies ne tiennent pas à grand-chose… alors le chrono… on fait de notre mieux et puis c’est tout ce qu’il compte.
Le meneur d’allure des 4h30 disparait de mon champ de vision peu après le départ, pourtant je suis sur les bases de 4h12-4h15 à 10,1 km/h et super régulière jusqu’au km. 19. Aucune difficulté malgré que j’ai déjà assez chaud. Au km. 5 un petit couac : plus d’eau. Je ne fais jamais confiance à l’orga et me trimballe toujours avec mon bidon de 400ml pour faire face à tout imprévu.

Donc après le km. 19, juste après la sortie des jardins du Château de Villandry (quelques centaines de mètres sur les pavés et gravillons) je remarque que l’allure commence à baisser. La fatigue gagne du terrain. Le semi passé en 2h07. Beaucoup de spectateurs dans les villages ou bien le pont pour traverser le Cher. Les prénoms inscrits sur les dossards et avec mon prénom peu commun, j’ai droit à beaucoup d’encouragements et comme je remercie chacun qui s’adresse à moi ou lève la main, ils scandent le prénom encore plus. J’ai l’impression d’être une star !

Et voilà du 30ème au 38ème : longue ligne droite en faux plat montant (peu montant mais bien cassant) et en plein soleil : beaucoup marchent, c’est le festival des ambulances, alors je me dis : c’est évident, ton 4h15 tu n’auras pas, alors continues du mieux que tu peux sans prendre des risques de chopper les crampes ou te retrouver dans une ambulance. C’est très dur, je marchouille de temps en temps mais très peu et bois et m’arrose beaucoup. Une petite fille en voyant mon état vraiment pas frais, me demande : t’es fatiguée, Madame ?
Ouiii, répondu dans un souffle. La ligne d’arrivée approche, je trouve des forces pour accélérer. J’entends mon prénom de toute part, pourtant je ne connais personne ici. Si, il y a une copine qui m’a pris en photo mais parmi tous ces cris et encouragements je ne savais pas que c’était elle. 

Ligne d’arrivée franchie, appuyé sur le bouton 4h34’46 pour 42km640 m. Même si le chrono espéré n’est pas atteint, j’améliore mon chrono précédent sur le marathon presque de 20’.

Bien sûr que je ne suis pas déçue du tout même très heureuse, mais il y a toujours quelque chose qui manque pour tenir l’allure prévue tout le long du marathon.
Ce n’est pas bien grave, je vais continuer à travailler. Tout en alliant travail et plaisir !

Je rentre à l’hôtel pour récupérer mes affaires, on me propose très gentiment la douche (quel bonheur) et puis ma traditionnelle bière est offerte par le bar de l’hôtel !

Je remercie infiniment toutes et tous qui m’ont envoyé les messages FB et les sms dont certains m’ont fait verser quelques larmes avant le départ (elles se reconnaitront).





dimanche 7 septembre 2014

Triathlon de Gerardmer 500m/20 km/5,5 km.

Ce triathlon est mon 4ème de la saison et le 3ème que j'avais programmé avec Gisèle depuis le début de l'année. Gisèle ne peut toujours pas courir depuis 6 mois à cause de sa cheville fracturée mais nous ne renonçons pas pour passer un super WE entre copines. Les dossards sont payés depuis un bail, la chambre d'hôtel idem, alors on y va! D'autant plus après l'été un peu (beaucoup) pourri au niveau météo, ce début septembre s'annonce estival.
Un beau RDV CAF (Courir au féminin) nous attend: les rencontres virtuelles doivent se transformer en réelles: on doit rencontrer Trirunneuse (Guillemette) qui fait le M dimanche et également Réjane qui se lance sur un halfironman et pas des plus faciles!
La semaine avant le départ Mia et Gisèle (toutes les deux originaires des Vosges) insistent lourdement (mdr) sur la difficulté de la côte à monter (1,5 km. avec une pente entre 6 et 7%). je veux bien me faire peur mais comme le dpt. 93 est vraiment plat de chez plat et les sorties que je fais font au maximum 20/30 m. de D+/-, je ne représente même pas ce que c'est! pas la peine les filles, j'irai quand même (pour la petite histoire Mia a renoncé à ce tri il y a 2 ans à cause de cette fameuse côte). En plus Mia arrive même à rajouter: maman me dit: déjà qu'en voiture j'ai du mal, alors en vélo.... Hic.
On arrive avec Gisèle samedi après midi, on dépose les affaires à l'hôtel et vite, vite direction le lac pour retrouver Guillemette et puis pas question de louper l'arrivée de Réjane.
Un coup de fil, Guillemette nous explique où elle se trouve, Gisèle me dit qu'elle la reconnaitra peut être pas, mais moi j'ai étudié ses photos en long, large et en travers, quasi sûre de la reconnaitre. Et ça ne manque pas je la reconnais de suite, quoi qu'elle est beaucoup plus grande que je ne l'imaginais.
La conversation coule de source comme si on se connaissait depuis longtemps. D'abord on va retirer les dossards et puis on se place sur le parcours très avantageux pour voir les coureurs. D'un coté les coureurs du half font 3 fois le tour du lac et juste à notre droite les arrivées. On attend, on attend, on se demande si elle a pu déjà passer la ligne, en fait on n'est sûres de rien.
On scrute les visages des coureuses et les couleurs du maillot de son club. Et voilà Réjane! Réjaaaane! elle nous reconnait aussi, sourit et nous dit: c'est super dur! ah bah tu m'étonnes! avec le déniv'qu'il y a ici en vélo, elle n'a peur de rien pour cette grande première. A priori il lui reste qu'un tour, on refait nos calculs, on se pose dans les gradins. Et voilà elle arrive, épuisée mais très très heureuse! La rencontre fut très courte mais quel plaisir de la rencontrer en vrai et assister à cette grande victoire. 


Le soir Gisèle et moi nous dinons dans une pizzeria bien sympa et puis vu que sommes assez claquées de notre journée (route et puis le piétinage) on se couche tôt. A 9h00. Réveilles toutes les 2 à deux heures du mat'. Gisèle arrivera à s'endormir en pointillés, moi pas du tout. La nuit est trèèèès longue.
lever 6h00, il faut se préparer, prendre le petit déj' et libérer la chambre. Le départ est à 8h00. Matinal ici le triathlon.
Installation parc à vélo, j'enfile la combi.


Depuis mes deux natations catastrophiques successivement à Deauville et Chantilly, j'ai investi dans la combi digne de ce nom Zoot 3.0. Avant j'avais la combi de plongée. peut être qu'elle me tire au fond celle-là, j'en sais rien après tout. la nouvelle d'après les caractéristiques techniques devrait nager toute seule (mdrrrr!). Mais quoi, d'après ce que je lis à droite et à gauche le matos y est pour beaucoup! Si en plus de ce que je suis piètre nageuse, la combi de plongée est pour quelque chose, alors ça va pas.
Longue marche depuis le parc à vélo jusqu'au départ natation sur les petits cailloux, ça fait super mal!

Gisèle me prend en photo et contrairement de ce qu'elle annonce,
soi disant je suis très motivée, je ne le suis pas du tout. Je me sens seule, je me dis que je vais encore galérer et prendre plein de coups vu le nombre de participants (environ 1000 sur le découverte). ça va être un baston.
Le départ est donné, je me mets à l'eau, environ dans le dernier tiers. Contrairement à ce que je pensais, ça va, ça tape pas. Je trouve que la nouvelle combi me porte vraiment, je me mets tout de suite en crawl, respi en 2 temps. Les gens autour de moi nagent principalement la brasse, de plus la tête hors de l'eau. Je vois que je suis loin d'être dernière (contrairement à toutes les autres fois) A 400 m. il faut contourner la bouée, là il y a un gros embouteillage il faut passer en brasse et ça tape. Bon de nouveau ça se fluidifie. En sortant de l'eau, j'appuie sur le bouton de la montre et je crois pas à mes yeux: 15' pour 510 m. enfin le temps que je mets en piscine pour 500 m. Youpiii!

Je cours vers le vélo tout en me bagarrant avec la fermeture éclair, un Monsieur me la tire, c'est super sympa! Sortie de combi très facilement, je remets ma puce et là je vois que c'est pas le N° que j'ai. C'est la mienne? pas la mienne? mais non ça ne peut être que la mienne. je perds plusieurs secondes à cause de cette stupide hésitation. Bon allez, je la mets et c'est parti.
Gisèle m'encourage à la sortie du parc. On m'avait prévenu, la cote va venir peu après le départ, alors mollo, plateau moyen. 2 km. après, le léger faux plat, le virage à droite et les joyeusetés commencent de suite. je change de plateau (le plus petit), il y a du monde à droite et à gauche, la concurrente devant moi commence à changer les vitesses beaucoup trop tard, sa chaine déraille presque et le vélo part à droite et à gauche, je suis obligée de poser le pied à terre pour ne pas lui rentrer dedans. Merdeee! Parce que pour se remettre sur le vélo en cote pour une personne qui ne fait jamais de cotes, ben je vous fais pas le dessin. Enfin après plusieurs jurons j'arrive à remonter sur la selle et avance pas si mal que ça, en doublant même, sauf qu'il y a les gars (les fléches en vélo mais visiblement pas en natation) qui hurlent à gauche, à gauche. Sauf que plus loin il y a déjà un petit carnage, une ambulance ramasse quelqu'un et un bénévole dit: ça ne passera pas, tout le monde pied à terre! La route est étroite et l'ambulance occupe la moitié. Et voilà de nouveau tentative de remonter sur la selle et là je bascule vers le caniveau et manque de tomber. De nouveau les jurons. Un concurrent m'encourage: ça va aller! C'est reparti, j'essaye de serrer à droite pour ne gêner personne et une concurrente hurle nooon, noon. Elle essayait de me dépasser par la droite. Mais nondedieu je n'ai pas les yeux derrière la tête, malheureusement. Troisième fois pied à terre. Ahhhhaaha, je vais jamais y arriver! et puis j'avais jamais autant de monde autour de moi, là je suis dans le peloton. Bon enfin arrivée au bout de cette galère. Mais après ma tite dame, tout ce qu'on a monté il faut descendre et la route est en virages et j'ai peur de ne pas maitriser mon vélo. Et là ceux qui ramaient en cote plus que moi, ils me doublent. je m'en fiche je préfère sortir entière de ce tri. Puis une deuxième côte, pas aussi dure. Enfin à partir du 9ème km. ça descend mais en lignes droites et les virages sont peu prononcés c'est à mon tour de doubler. Pendant plusieurs km. je suis à plus de 30 km/h, c'est grisant. Le paysage est superbe mais plutôt attention à la route et aux concurrents.
Arrivée, enfin, un gros soulagement. http://connect.garmin.com/modern/activity/585058175
Pour la CAP la transition très rapide, juste le vélo à poser et à enlever le casque, pas de chaussures à changer. Me suis toujours pas décidée pour les pédales automatiques, je préfère préserver mon integrité physique pour mes prochains marathons.
Gourde à main et c'est parti. Là je me fais plaisir: je double, double, double. Beaucoup d'encouragements tout le long. Le parcours n'est pas évident: 2,5 km. aller et 2,5 retour où ça monte sacrément (100 m. D+/-) sur 5,5 km. je suis à plus de 10 de moyenne, mais au retour à plus de 11.  (ce qui donnera 10,7 km/h/moyenne). http://connect.garmin.com/modern/activity/585058188
Il y a une dame qui avance super bien, je me dis: allez un petit effort. je la double mais j'entends son souffle très lourd derrière moi, elle veut pas me laisser. Son mari court à coté et en la voyant souffrir lui dit: allez, lâches là! On aurait tout entendu et j'accèlère encore et encore.
Dernier doublé sur le tapis rouge, le speaker annonce mon arrivée. Un officiel voyant que j'ai tout donné me serre la main et dit: bravo Madame. Gisèle me récupère à la sortie. Que c'était beau!
Et au retour 5 heures de trajet, 5 heures de papotage. Là on a musclé nos langues, on est particulièrement douées dans ce sport.
Un WE de rêves! une fois de plus.
Pour l'analyse de la course: 15' pour 510 m. la meilleure natation de tous mes tri. la combi? les lunettes aussi qui ont eu bon goût de ne pas se décoller, le vélo: 21,6 de moyenne avec cette côte et pied à terre 3 fois et descente sur les freins, ça va, il faut en pratiquer pour être à l'aise et la CAP très satisfaite, quand je dis que je suis une fille du bitume! 1h46'50 selon mon propre chrono, je l'ai démarré pas au signal mais quand je me suis mise à l'eau sinon 1h48 selon le chrnométrage officiel.


samedi 23 août 2014

Triathlon de Chantilly (c'est de la crème) !

Après mon 3ème découverte de Deauville (qui avait tout d'un sprint sauf pour la natation) l'envie me prend de me lancer sur le plus long et tester un CD. Je suis pas pressée pour autant et pense tenter ça en 2015. Mais voilà que je tombe sur la pub du tri de Chantilly qui est organisé par nos amis les britanniques) et vois une distance qui me plaît bien : Un presque CD qu'ils ont nommé le Sprint Plus : 800 m. de natation/40 km de vélo/8 km CAP. Pour la douée que je suis en natation: je nage « bien » mais lenteeeement) un 800 m. c'est largement suffisant, lé vélo : j'ai eu mon bô Scott à la fin du mois de juin et commencé à m'entraîner un peu : disons faire les sorties régulières à partir de fin juillet et la CAP : tout roule... euh non, tout court... je suis en pleine prépa marathon.
Je ne stresse absolument pas pour le triathlon : juste les calculs savants : combien je vais mettre en natation ? Et en vélo ? 20 ou 25 km/h de moyenne ? (23,3 à Enghien sur 13 km. Et 20 km/h à Deauville sur le parcours valloné) et en cap ? Le parcours ça ne semble pas être du bitume. Avec mes calculs j'estime que je peux faire 3h15 dans le meilleur des cas et 3h30 au pire. A condition de ne pas crever bien sûr !
Autre problématique : changer la selle de vélo, parce qu'avec une selle de mec après 20 km. ça devient difficilement supportable. Et comment je vais boire ? Pas très à l'aise pour attraper la gourde en bas du cadre tout en roulant. Et encore moins en roulant vite !
Selle changée pour la selle Diva Gel Flow
 et puis pour boire j'investis dans le porte bidon guidon et le bidon avec une paille.
Le jour de la course je me réveille et c'est là l'insouciance commence à …. disparaître... je suis vraiment folle. Déjà faire 40 bornes en vélo c'est pas facile (et telle que je me connais je vais donner tout ce que je peux) mais là faudra nager avant et courir non pas 3, non pas 5 mais 8 km. après.
C'est de nouveau mon fils qui m'y emmène. Je stresse et commence à le faire ch.. : tu conduis trop vite, pourquoi tu es sur la voie de gauche ? Rabats-toi ! Ralentis. Bon bref avant de donner des conseils je ferai mieux d'apprendre à conduire.
Arrivée sur place, le cadre est absolument magnifique avec le Château de Chantilly. On se dirige vers la tente d'enregistrement, le truc habituel : marquage du bras et mollet, retrait des dossards. La moitié des bénévoles parlent anglais.Là je croise Fred qui fait finalement la même épreuve que moi et pas le vrai CD qui aura lieu dimanche. C'est cool de ne pas être seule.

Installation parc à vélo et puis briefing avant le départ.
Je pars derrière pour ne pas prendre les coups. L'eau est froide à 16°, on n'est vraiment pas gâté cet été. Je suis saisie par le froid après un peu de crawl mon masque commence à prendre l'eau et je passe en brasse, je suis bien mieux à l'aise. Mais quand je contourne la bouée, je vois qu'il y a seulement 1 ou 2 personnes à mes côtés. C'est tout. Ça va être loooong ! Je brasse, je crawle, c'est une boucle à faire 2 fois.
Quand il me reste environ 200 m. à faire je commence à me faire rattraper par la 2ème vague (distance sprint). La loose. Heureusement qu'ils m'ont pas trop tapé. Sortie complètement tétanisée de l'eau, le parc à vélo est loin, je trottine, impossible de courir, vraiment figée. Un peu coincée avec la combi mais ça va, pas trop trainé. C'est parti pour le vélo. Le 1er km. pourri (la route un peu défoncée avec plein de cailloux).
Je vois déjà un qui rentre avec son vélo : crevé le pauvre, à peine parti.
Peu à peu je commence à prendre le rythme. Cependant assez prudente. Le parcours est très roulant mais avec les faux plats montants et descendants. Je double quelques personnes. Dès fois le vent en pleine trombine et si en plus c'est associé au faux plat montant, c'est la galère. La circulation n'est pas coupée... hum... mais les voitures ne frôlent pas, ça va. Au 2ème tour je me lâche un peu plus et dans une descente j'ai atteint 46 km/h en vitesse de pointe. Ça décoiffe, heureusement qu'il y a le casque ! Les bénévoles encouragent à chaque carrefour, très sympa. Je remercie chacun. Le parcours fait finalement 43,5 km. Ahhhh ! J'ai payé pour 40, lol ! Au retour pareil presque 1 km. de route pourrie. Mon fils me mitraille en mode rafale.

Ça y est je suis sur terre ferme maintenant, courir ça devrait aller. Mais... je n'ai pas de jambes et en plus de ça le parcours n'est que l'herbe, chemin et gravillons. C'est pas ici que je ferai 11,7 de moyenne. 't***ain ; je fais du mieux que je peux mais même pas envie d'être dans le trop dur. L'essentiel c'est de finir. Je double encore quelques uns.
L'arrivée dans un cadre magnifique, je récupère ma médaille, ravito et puis voilà : I did it ! 





Natation cata: presque tout en brasse avec les lunettes qui ne collaient plus, vélo je suis satisfaite avec 24,0 de moyenne je pouvais difficilement faire plus avec peu d'entrainement que j'ai et sans pédales auto. Bon ok je voulais 25 km/h ;) et la CAP: moyen '9,5 km/h) mais le parcours pas du bitume et après 43 km. de vélo au mieux que j'ai pu, je vais m'en satisfaire.

Le half ironman attendra 2-3 ans je pense... à moins que je m’entraîne suffisamment mais ça me semble compliqué. Ma priorité reste la course à pied et je pense que je vais chercher encore mes progrès en cap : via l’entraînement triathlon.
Prochain triathlon : dans 2 semaines découverte de Gérardmer qui a la distance de quasi sprint sauf pour la natation.

mardi 17 juin 2014

Triathlon XS de Deauville

Ce triathlon nous l’avons programmé avec Cendrillon depuis longtemps. Gisèle m’en parle en hiver et vu que les inscriptions partent relativement vite, je m’inscris de suite, on verra de quoi l’avenir sera fait.
L’avenir a fait que Gisèle s’est cassée la cheville 2 mois et demi avant et elle ne pourra pas y participer. Elle se propose tout de même de m’y emmener afin de passer le WE ensemble avec les triathlètes de son club. Nous sommes logés dans un centre de vacances près de Deauville. Arrivées vendredi après-midi et je suis chaleureusement accueillie.
Il y a plusieurs triathlètes qui font le LD le lendemain. Ça fait franchement rêver mais patience et persévérance. Peut-être un jour....

Là donc si vous n’avez jamais vu le sketch « connasse à la piscine », on pourrait tourner un « connasse en vélo ».

-          Dites, les gars, siouplaît, vous pourriez regarder la hauteur de la selle de mon vélo ? ça me semble trop bas par rapport à ce que je vois…

-          Ah ben oui ma tite dame, on va mesurer la hauteur de votre entre jambes, multiplier par 0.883 et le résultat obtenu mesurer de l’axe du pédalier jusqu’au haut de la selle.

-          Mais ça m’a tout l’air des maths sup’, ça ! Trop compliqué pour ma petite tête, mais bon on va faire comme en cap apprendre à convertir km/h en allure par km. oh la la

-          Vas-y essayes le vélo

-          Ah ben non, c’est trop haut maintenant, je vais me casser la gueule, mes pieds ne touchent pas le sol quand je suis sur la selle. Comment je vais faire moi quand je voudrai m’arrêter ?

-          Mais le vélo n’est pas fait pour être arrêté, c’est pour rouler. Quand tu t’arrêtes tu descends...

-          Ah ben finalement c’est trop trop bien ! c’est vraiment beaucoup plus confortable et les appuis semblent plus efficaces ! Merciiiii !

Samedi nous passons toute la journée avec Gisèle aux alentours du parc à vélo et encourageons les copains et copines de son club qui font le LD. La journée est très belle, il fait chaud, leur parcours vélo est dur, ça n’a pas dû être évident pour eux.
Pour ma part j’attrape les magnifiques coups de soleil… pourtant j’ai emmené la crème solaire qui est restée dans… le gîte… (sketch N° 2 la blonde à la plage).

Enfin dimanche après une nuit très courte (heureusement que Gisèle ne dormait pas non plus à 5h00 du matin, du coup on a pu papoter) le jour J est arrivé pour moi.
Je ne sais pas ce qui m’angoisse le plus : la natation en mer ? bon j’ai déjà nagé en mer mais jamais en compétition et puis en vacances, façon brasse grand-mère….
Le vélo ? Le parcours est annoncé roulant mais avec quelques jolies bosses tout de même et j’ai juste commencé à rouler en vélo de route il y a un mois, très peu d’entraînement là dessus et pour les seules montées j’ai les montées sur les ponts de la piste cyclable du canal de l’Ourcq.
Une chose est sûre la CAP est le dernier de mes soucis, au moins ça…
Bon venons à l’essentiel : installation parc à vélo, 

enfilage de la combi et puis je vais tester l’eau… la matinée est grise et fraiche, il y a du vent je n’ai pas excessivement froid mais les mains parlent d’elles-mêmes : elles sont bleues…


Puis les participants sont rappelés sous l’arche de départ située à la plage. Nous sommes environ 700.
La marée est basse, sous les consignes de l’orga nous sommes invités d’aller tranquillement jusqu’à l’eau et pas courir et ensuite avancer dans l’eau gentiment jusqu’à ce qu’on puisse nager. Après donc il a fallu atteindre la première bouée tant bien que mal avec les vagues de face et à la 1ère bouée qu’il fallait contourner il y avait un embouteillage. Bon après tout ce périple on a pu commencer à nager les malheureux 300-350 m. avec les vagues qui arrivaient du côté. Je fais ce que je peux, j’alterne brasse et crawl. La visibilité est quasi nulle, heureusement que je distingue quelques bonnets devant moi. Enfin j’aperçois la bouée. Le temps d’arriver jusqu’au là je m’aperçois que j’ai été déportée par les vagues et il faut remonter pour la contourner à ma droite.
Bon sortie enfin, ouf ! Je me retourne et je vois que derrière moi il n’y a pas grand monde…
De nouveau traversée de la plage en courant, là il faut se rincer les pieds sous la douche parce que je me vois mal enfiler les chaussures avec tout ce sable et ensuite pédaler et courir avec.
Tout ce périple m’a pris 24’
Transition : il faut enlever la puce et retirer la combi. La combi reste coincée à la cheville gauche. Pas de panique au point où j’en suis, je me fous par terre et me débarrasse de la combi. Maillot, porte dossard, chaussures sans chaussettes, casque, lunettes… à priori j’ai tout. C’est parti… Arrivée à la moitié dans le parc à vélo je m’aperçois que j’ai oublié ma puce. Ça m’est déjà arrivé à Enghien, je deviens la spécialiste de l’oubli des puces. Demi-tour. Un Monsieur fait de même. Le speaker : Monsieur vous avez oublié quelque chose ?
Oui, la puce !
Comme moi, je dis au speaker.
Il rigole : ah Tatiana elle aussi a oublié sa puce mais je la connais, elle a une ferme intention de remonter la tête de la course…
La tête de la course je ne sais pas mais j’ai la ferme intention de remonter, non mais…
Le vélo de route (et bien réglé de surcroit) ça file et je double pas mal de monde. En même temps la plupart sont en VTT et VTC, c’est pas compliqué.
Le problème que ce n’est pas tout plat. Et en montées je suis carrément nulle. Il y a une côte où tout le monde marche, j’essaye de pédaler mais très vite je descends, pas envie de me fusiller les jambes pour la CAP.
Avant un virage les bénévoles préviennent : virage dangereux. Je ralentis et pourtant la roue glisse à cause de plein de gravillons sur la route et je manque de tomber. Pied au sol mais le problème que ça part après en côte et je suis sur le grand plateau et petit pignon. J’essaye de changer les vitesses, ça fait khrrrrrr. Mais c’est pas possible, au mieux je vais dérailler, au pire je vais péter la chaîne (et c’est le vélo qu’on m’a prêté). Heureusement je m’en sors sans dommage mais le paquet de gens que j’ai redoublé juste avant me redouble, arghhh…. Pas grave je les reprendrai après. Il y a aussi une portion de route étroite, plein de petites bosses et gravillons, j’ai la trouille bleue, la roue part dans tous les sens.
Une descente très raide vers Deauville, où j’ai l’impression de rouler à une vitesse hallucinante la main sur le frein, sinon je partirai dans le décor. L’arrivée vers le parc, encore un peu de bagarre avec 2-3 concurrents. Stefanie m’attend et encourage. Elle fera le M dans l’après-midi. Maintenant je commence ce que je sais faire : la course à pied. Quelques gorgées d’eau et c’est parti, à la sortie du parc dossard tourné sur le ventre, l’arbitre me félicite. Ah oui, si j’arrête d’oublier ma puce, bientôt ce sera le rodage presque parfait. Le parcours est plat, le long de la mer, une partie sur les célèbres planches de Deauville, un vrai régal.
Là je donne ce que je peux et continue à « manger » les concurrents un par un tout le long.
De nouveau Stefanie sur le parcours qui me mitraille avec son appareil. Merci !
La vitesse en CAP est bonne entre 11,5 – 12,0 km/h malgré la sensation habituelle après le vélo « jambes en coton ». Ce n’est pas « tout bitume » il y a les portions herbe et chemin.
Je souffle comme un bœuf mais pas l’impression de trop souffrir. Une bénévole me dit : vous êtes en surrégime ma tite dame, c’est pas bien ! heu, celui qui me verra courir en footing en compétitions n’est pas encore né.
L’arrivée ! Je suis heureuse, je pique un sprint, je suis encouragée par Gisèle et les triathlètes de son club.

En natation j’ai laissé que 7 personnes derrière moi sur 621 (la honte). Ensuite j’ai remonté 57 personnes en vélo et course à pied.
J’ai mis 2h00 pour faire 350 m. (peut être un peu plus) de natation avec la traversée de la plage et rinçage des pieds, 22 km. de vélo et 5 km. course à pied, transitions incluses.


Les progrès à chercher sont sûrement dans l’entrainement vélo, en natation ce sera minime.
L’analyse des résultats c’est une chose, mais l’essentiel que nous avons passé avec Gisèle le WE magnifique et je la remercie infiniment. J’espère l’année prochaine on réussira faire quelques tri ensemble. Que les blessures nous épargnent ! C’est tout ce qu’il compte.


Première médaille de triathlon ; elle est belle !

dimanche 18 mai 2014

Triathlon d'Enghien les Bains : que du bonheur !

Mon 1er triathlon c'était il y a tout juste un an : ici même à Enghien les Bains, format XS. Je n'ai pas eu l'occasion d'en refaire d'autres depuis.

L'année dernière c'était un peu : je pars à l'aventure et je vois comment ça se passe : bien que je nageais régulièrement, je n'étais pas encore à l'aise en crawl, du coup j'ai nagé en brasse ; en ce qui concerne le vélo n'en parlons pas : 0 entraînement, VTT de 18 kg. et la cerise sur le gâteau (ceux qui s'en souviennent en rigolent encore) fourche et freins à l'envers (à ma décharge il m'était livré comme ça et en bonne pratiquante du vélo que je suis, je n'ai rien remarqué). La course à pied ça a été, c'est mon sport principal quand même ! J'ai terminé avant dernière sous les sirènes de la moto balai :)
Cette année j'ai nagé très régulièrement le crawl en club de triathlon, à raison de 2 fois par semaine entre 1500 et 1800 m.), plus à l'aise bien que lente (sans pullboy il me faut environ 15' pour les 500 m), en vélo pas beaucoup plus d’entraînement et je ne vais toujours pas plus vite avec mon VTT et une amélioration considérable cette année en CAP.
Le point positif : 10 jours avant le tri on m'a prêté le vélo de course, j'ai pu faire que 4 entraînements de 11-12 km. avec et ce sans pédales automatiques et pu atteindre les vitesses lumière entre 25 et 30 km/h (oui, oui pour moi qui traîne avec le vtt sur la piste cyclable toute plate, à 15-16 km/h de moyenne, ça en est).
Le jour J est enfin arrivée. Comme l'année dernière je réquisitionne mon fils aîné pour m'y emmener. Nous arrivons assez tôt sur place, histoire d'avoir une place de parking facilement.
Il fait super beau, c'est un vrai plaisir, contrairement à l'année dernière où ça caillait. 
L'eau néanmoins n'est pas plus chaude : annoncée à 15°

Retrouvailles avec les copains du club et puis il faut s'installer dans le parc à vélo avec tout l'attirail. Marquage du bras et du mollet. Cette année j'ai quand même la chance d'avoir le N° 31 et pas N° 69 ! En arrivant vers mon emplacement je vois Stefanie, ça me fait très plaisir de la revoir : notre seule rencontre date de 2009. Un peu de papotage, Stefanie est une triathlète beaucoup plus agguérie que moi !
Je m'ensaucissonne dans la combinaison (pas encore dans Larousse ce mot?), il faudrait. Il est temps d'aller au départ. C'est pas comme l'année dernière, l'année dernière on a commencé à nager de suite et là il faut nager jusqu'à la ligne de départ 100 ou 150 m. et après faire un peu d'aquajogging en attendant dans l'eau qui … n'est pas limpide, restons poli et ça pue un peu la vase.
C'est parti ! Oh la la la, pendant 3-4 min j'ai pris plein de coups et cru que j'allais me noyer... Devant tu essayes d'éviter les coups de pieds dans la figure et derrière et sur les côtés tu prends les coups de bras.
je me suis déportée à droite et commencé à nager bien comme il faut en crawl, respiration en deux temps. A deux reprises, va savoir pourquoi prise un peu par la panique, heureusement que je sais me calmer. Il y a certains qui nagent sur le dos, déjà de face on voit pas grand chose, alors de dos... Comme impression qu'il n' y a pas beaucoup de monde derrière moi.
Ouf enfin c'est fini ! 


Sortie  un peu tétanisée, n'arrive même pas à attraper le cordon pour tirer sur la fermeture éclaire de ma combi. Heureusement mon fils est là, je lui demande de tirer un peu sur la fermeture, l'aide extérieure est interdite paraît-il, mais franchement je m'en fous et puis c'était juste un petit coup de pouce. ;)

Mon emplacement vélo est à l'autre bout du parc, il y a quand même plus de personnes dans le parc que l'année dernière. Alors certains même par 25° se changent complètement, euh...
Je me débarrasse de ma combi, j'ai enlevé la puce de la cheville pour retirer la combi,  mis casque, porte dossard, lunettes et c'est re-parti.
J'enfourche le vélo déjà sur le grand plateau, la 1ère partie en grande partie c'est un faux plat montant. Quelques centaines de mètres après aperçu que j'ai oublié de remettre ma puce, quelle gourdasse ! Je m'en fiche avec ma garmin 910 XT triathlon j'aurai tout : par discipline et par transition.
J'essaye de ne pas trop jouer avec les vitesses par peur de m'emmêler les pinceaux. Quand même par endroit je suis passée sur le plateau moyen et changé légèrement de pignon quand le faux plat était bien prononcé.
Et bien l'année dernière j'ai croisé les 1ers qui revenaient en début du parcours, là je les ai croisé beaucoup plus loin. Je double même du monde ! Bon ok, la plupart étaient avec les VTT ou VTC,  on avait beau à me dire qu'il faut appuyer sur les pédales avec mon vtt, le vélo de route ça roule presque tout seul ! 

Doublé une bonne dizaine de personnes et ce jusqu'au bout du parcours vélo.
Petite transition de 1'05, j'attache ma puce que j'ai oublié.
Allez, c'est parti pour la CAP, partie où j'ai de l’entraînement, il n' y a pas de mal.
Madame, le dossard ! Ah oui, il faut le tourner sur le devant, pardon ! (pfff, pfff, encore quelques habitudes à prendre)
Sauf qu'après le vélo ce n'est pas franchement une partie de plaisir : la sensation « je patauge dans la semoule ». Malgré cette sensation mon garmin indique plus de 12 km/h. Bon, quelques centaines de mètres plus tard ça se calme un peu et je maintiens une moyenne de 11,7 km/h en doublant encore 10-12 personnes. Une fille à la fin n'a pas trop apprécié et je vois qu'elle tente de me rattraper. Peine perdue !
J'entends vasy-y Tatiana, je ne sais pas trop de qui ça venait mais Stefanie m'a attendu à l'arrivée (elle termine en 53'), on a échangé nos impressions.
Terminé en 1h05 (11' de gagnés par rapport à l'année dernière) :
les 480 m. de natation (ramassé 80 m. en prime en nageant pas à la trajectoire et déporté à droite) en 15'04 ; transition natation-vélo 4'51  (possibilité d'amélioration?) ; vélo 11,16 km. pour 28'43  vit. moy. 23,3 km/h (là je pense qu'il y aura une marge de progression avec de l'entraînement) et puis course à pied je suis très satisfaite 15'09  pour 11,7 de moyenne avec une nette amélioration par rapport à l'an dernier, je pouvais pas rêver mieux après le vélo.
Prochain triathlon normalement le 15 juin à Deauville. Il faudra avaler de l'eau salée, beurrkk.
C'est Gisèle, notre Cendrillon qui m’emmènera, on devrait faire tous les tri ensemble cette année mais elle a eu une bonne idée de me faire un faux bond en se cassant la cheville. :( Mais quoi qu'il en soit, on y va ensemble.

Puis quand même un tit comparatif : vélo 2013 et vélo 2014, il n' y a pas photo !

PS: triathlon superbement organisé et bénévoles toujours très chaleureux, je reviendrai! peut être l'année prochaine sur le format M si l'entrainement vélo suffisant et les progrès qui vont avec.

lundi 17 mars 2014

Semi-marathon de Val de Marne : pas prévu au programme !

Voilà après le semi de Paris où je voulais passer sous les 2h00 et avec un 2h00’01  à l’arrivée même si j’annonçais que « on n’est pas à deux secondes  près » et c’est vrai ;)
Tout de même ces 2 secondes me sont restés un peu en travers (prendre au second degrés) =D et puis vu que mes prochains objectifs ce ne sont pas du tout les semi marathons, je n’ai pas voulu remettre ça à beaucoup plus tard et je n’ai rien trouvé de mieux que m’aligner sur le départ du semi-marathon de Val de Marne.
Pour la semaine de récup’ après le semi de Paris j’ai fait extrêmement fort : 90,68 km au compteur:

10,98 CAP
47,69 de rando
29,81 de vélo de route
2,20 de natation

Il faut dire que j’ai quelques jours de congés, il fait super beau et malgré quelques courbatures je pète la forme !

La deuxième semaine était un peu plus calme heureusement…

Je sais que je ne serai pas toute seule au départ du semi de Nogent : Martine et Aude seront là, Fatiha et Gisèle en supportrices, j’ai la surprise de découvrir le matin même qu’Anaïs fait le semi aussi, Fred est là en photographe.

La journée est belle comme pour le semi de Paris sauf même en mieux : il fait beaucoup plus chaud. Est-ce vraiment mieux ?

Martine me demande si je vais chercher les 1h59. Euh, peut être bien même 1h58 si tout se passe bien…
On est avec Aude sur la ligne de départ, Aude devrait courir son semi en allure marathon cad 2h05-2h06.
Mais elle décide de faire les 5 premiers km. avec moi, sa mission du jour est de freiner mes ardeurs et ne pas me laisser partir à 11 km/h. 10,8 max. Et oui, ça a toute sa différence.
C’est parti !


Au début le peloton est dense, on se croirait au semi de Paris, ça va vite, ça double… on est un peu emportées par le flot. Aude me rappelle régulièrement qu’on va « un peu trop vite ». Oui un peu… mais le cardio est correct et les sensations sont bonnes aussi… autant d’en profiter. Premier passage sur le pont, pfiou, faciiile !
Ça se décante peu à peu, maintenant on peut courir sans craindre de se faire marcher sur les pieds et admirer les bords de Marne par un soleil magnifique et cette nature printanière. Avec Aude on échange quelques mots : un peu, pas beaucoup, parce que on va quand même un peu vite !
km 1-5: 5’37  - 5’34 – 5’34 – 5’29 – 5’29, 

là Aude décide de se remettre dans le « droit chemin » et continuer à l’allure marathon.

Les 5 suivants sont faits : 5’28 – 5’36 – 5’37 – 5’31 – 5’32 Pas si mal non plus.

Environ au 10 km. il y a Gisèle et Fatiha qui me disent : mais qu’est-ce que tu nous fais là ? C’est l’effet nouvelles chaussures ? Oui, pour la 1ère fois de ma vie je cours en Nike. Je parlerai de ce test plus tard. Tout ce que je peux dire pour l’instant, qu’elles courent vite les nike !

Après le 10ème km. je décide enfin de prendre mon gel… mais…. J’ai mal déchiré le coin, il n’y a rien qui sort et vous croyez que j’ai le temps de me bagarrer avec un gel si je veux passer sous les 2 heures ? le gel repart dans la poche, il faudra attendre le 15ème km. maintenant pour attraper un morceau de sucre.
Ça commence à devenir plus dur, plus chaud aussi, pfiou, pfiou, saurais je tenir jusqu’au bout ?

Kms 11-15 : 5’33 – 5’38 – 5’39 – 5’39 – 5’36

Devant moi une fille avec son prénom sur le t-shirt, je l’ai suivi pendant un long bout de temps, elle lâche et commence à marcher….
Au 16ème je croise Fred et Martine, Martine a dû arrêter à cause d’une douleur au pied…

Après le 17ème  4ème re-passage sur l’un des deux ponts: il se fait sentir celui-là.
Aussi il y a une fille devant moi qui se fait encourager souvent sur le parcours par les membres de son club : vas-yyyy Coco ! ne lâches rien Cocooo !
A force je grignoterai aussi Coco et quelques autres coureurs.
Il reste que 4 km. mais là c’est vraiment dur, là j’écoute les coachs des autres coureurs : alleeez, il faut s’accrocher, c’est là que ça commence au mental ! oui, oui il faut que je ressorte le mien !
Et j’y arrive ! j’arrive même à accélérer dans les deux derniers km. Je double les Messieurs qui commencent à marcher. Une tape dans l’épaule : allez, ne lâchez pas !
Un des deux qui me dit : vous n’avez pas de bière dans votre gourde ?
J’ai pas le temps de répondre mais quand même les gars, la bière c’est en récompense après l’arrivée pas 1 km. avant.

Mes supportrices Fatiha et Gisèle sont là, Gisèle dit : ça y est tu les as tes moins de 2 heures ! Là je sors le sourire juste pour la photo, parce que je suis vraiment cuite ! bon ok, ça se voit pas ;)

Oui mais encore une ligne droite, entrée dans le stade et presque un tour entier pour doubler encore quelques-uns et terminer au sprint. J’appuie sur le bouton : 1h58’ yeah ! Je l’ai voulu, je l’ai eu ! (1h58’26 temps officiel)

Km. 16-21 : 5’44" - 5’37" – 5’48" – 5’37’ - 5'35" – 5’30" et 4’51" pour les derniers 180m.

J’attrape un gobelet d’eau, je me tiens à la barrière. Les gens qui ont terminé juste derrière moi me félicitent… euh, oh… pourquoi ? peut-être parce que ça se voyait que j’étais vraiment dans le dur et n’ai rien lâché ?
J’ai le plaisir de partager ma joie avec Fred, avec mes copines… et puis oui : une bière après, bien méritée !

Merci à vous tous pour votre soutien !


PS Le niveau assez élevé: 904 sur 1097 arrivants, 51 VF1/79

lundi 3 février 2014

5 km. Foulées de Vincennes et... le podium!

Précédemment dans Desperate Houswifes coureuses, il y avait une Tati désespérée qui voulait vraiment progresser…. Mais ça ne lui réussissait pas trop cette histoire. Jusqu’au jour où elle s’est rendue compte que peut-être il fallait autre chose pour progresser que courir (même beaucoup).
Du coup les pistes de progression étaient nombreuses : natation en premier lieu pour renforcer le haut du corps et me tenir plus droite en course et ce qui améliore les capacités respiratoires, une meilleure alimentation et la perte du poids même si esthétiquement parlant je n’avais rien à perdre, la musculation-abdos-gainage (ce que je ne faisais absolument pas avant ou alors ça durait 10 jours à chaque fois) et suivre l’entrainement structuré en permanence avec les fractionnés.
ça a payé sur mes 2 derniers 10 km ce qui doit logiquement se répercuter sur 5 km. Mais quand à l’entrainement tu tiens difficilement 10’ à 12 km/h et c’est dur tu te poses quand même la question comment encore baver 15’ supplémentaires à cette allure et pas sur piste.
5 km. Foulées de Vincennes, la course que je fais depuis quelques années déjà, c’est aussi un grand RDV des copines CAF et le resto après. D’ailleurs on y va plutôt pour ça, chrono ou pas chrono.
Cette année c’est une grande nouveauté à cause d’affluence : les organisateurs ont séparé le 10 km. en 10 km « élite » (chrono moins de 50’ sur justificatif)  et 10 km. populaire et le 5 qui part en même temps.
Cette fois je n’arrive pas vraiment en avance, j’ai juste le temps de retrouver Mia et Fatiha, récupérer le dossard, sortir de mon pantalon et ma veste (brrrr, ça caille malgré un soleil généreux) et aller déjà sur le départ. Même pas le temps de m’échauffer et Mia prend le départ côté « impair ». Pfiou.
Ça part sur les chapeaux de roue, je cours vite mais les sensations sont très bizarres, une petite faiblesse dans les jambes et j’ai l’impression de ne pas avancer. 1er km. 12,3 km/h, 2ème 11,9, 3ème un grand faux plat descendant 12,6 je souffre à peine pourtant je suis incapable d’accélérer plus, 4ème 11,9 de nouveau et puis le 5 et le 10 km. se séparent, 10 km. à droite et 5 km. tout droit vers l’arrivée… je regarde le chrono et il y a un truc qui cloche : je suis à 22’ Arrivée en 22’25. Ben voyons ! Il manquait 400m40. purement et simplement. Sinon ramené au 5 km. ça donnerait 24’35. Le chrono d’il y a un an c’était 26’19 pour 5 km. et là ils ont légèrement modifié le parcours...
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Quelques minutes après je récupère Mia et Fatiha, je suis à mon grand étonnement (et à leur grand étonnement aussi) très fraiche, même pas agonisée comme après les très courtes distances. Je leur dis : je vais quand même regarder le classement par curiosité et là une grande surprise : je suis 1ère VF 1  Surpris(non, non je n’étais pas toute seule comme m’a dit mon mari !) 1/65 ; 12/220 femmes et 86/402 classement général.
Là même si on a faim et on a soif et on est pressées d’aller au resto, on est OBLIGEES d’attendre la cérémonie des récompenses, c’est une grande première qui n’aura pas surement lieu très souvent autant d’en profiter.
Pour la 1ère fois aussi cette cérémonie a lieu à l’intérieur de la mairie dans une magnifique salle des mariages. Sourire
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Merci à Mia, Fatiha et Fred pour les encouragements et les photos aussi, à Fred pour son plan d’entrainement semi qui fonctionne toujours aussi bien et puis oui, tout arrive, après quelques années d’obstination et d’acharnement ça paye enfin et le pire que je n’ai même pas marre (non c’est le meilleur).Cool
Et… champagne !
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